Ensemble!

Cela veut tout dire, si vous le souhaitez, n'hésitez pas à m'envoyer des articles et autres réflexions; je me ferai une joie de les publier! En effet c'est par le rassemblement et la mobilisation de chacun d'entre nous, que nous réussirons à relever les défis qui s'imposent.

jeudi 29 octobre 2009

Villepin, bulletin d'information

- Rassemblement de soutien à la maison de l’Amérique Latine--

Quatre jours après la fin du procès Clearstream et devant plus d’un millier de fidèles, Dominique de Villepin a fait son grand retour sur la scène politique nationale. Dans un discours offensif aux accents forcément gaulliens, l’ancien Premier Ministre s’est présenté comme une alternative républicaine au sarkozysme….

Le compte rendu de la soirée :

http://reversus.fr/2009/10/28/villepin-lalternative-republicaine/

A lire aussi, l’analyse de Laurent Pinsolle, qui y voit un grand pas vers 2012 :

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2009/10/28/le-grand-pas-de-dominique-de-villepin-vers-2012.html

Les photos :

http://2villepin.free.fr/index.php/2009/10/28/1295-dominique-de-villepin-ovationne-par-un-millier-de-militants-a-la-maison-de-l-amerique-latine

-- Fin du procès Clearstream--

Au terme de ces six semaines de procès, le réquisitoire terrible de Jean-Claude Marin est tombé. Devant le poids des peines réclamées, la volonté d’une exécution politique en règle. Mais la défense de Dominique de Villepin a prouvé que l’espoir de justice pouvait encore être entretenu…

Le bilan du procès Clearstream :

http://reversus.fr/2009/10/21/proces-clearstream-un-espoir-de-justice/

A lire aussi, l’analyse de Laurent Pinsolle, qui y voit le caprice d’un
Président qui a perdu son pari…

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2009/10/22/clearstream-le-caprice-du-president.html

-- Les autres interventions médiatiques de Dominique de Villepin--

Vidéo de Dominique Villepin, invité de France Inter le 28 octobre :

http://www.dailymotion.com/video/xaycbb_invite8h20villepin_news

Vidéo de Dominique de Villepin, invité de LCI, le 29 octobre :

http://www.wat.tv/video/lci-dominique-villepin-est-1w0q7_1euh6_.html

--L’activité du Club Villepin--

Vous êtes de plus en plus nombreux à adhérer. Pas moins de 500 depuis mardi…

Lancé il y a à peine deux mois, le club compte déjà plus de 4000 membres. S’appuyant sur son site et sur réseau social (Villepincom) qui enregistrerait près de 10 000 connexions par jour, la stratégie web de Dominique de Villepin semble aboutie. Même esseulé au sein de l’UMP, le net s’impose comme un formidable contre pouvoir face aux apparatchiks.

L’adresse du Cub Villepin : http://www.clubvillepin.fr/

Le réseau social Villepincom : http://www.villepincom.net/

Villepin, l’alternative républicaine

Quatre jours après la fin du procès Clearstream et devant plus d’un millier de fidèles, Dominique de Villepin a fait son grand retour sur la scène politique nationale. Dans un discours offensif aux accents forcément gaulliens, l’ancien Premier Ministre s’est présenté comme une alternative républicaine au sarkozysme….

Villepin Amérique Latine


Le grand rassemblement

La maison de l’Amérique latine n’était manifestement pas assez grande pour contenir la ferveur des partisans de Dominique de Villepin. Plusieurs centaines d’entre eux ont d’ailleurs été contraints de rester à la porte. Dans une salle bondée et dans une atmosphère de grand soir, tous les villepinistes étaient rassemblés. Et lorsque Nicolas Dupont-Aignant fait une entrée remarquée dans la salle, on se dit que la famille gaulliste est réunie au grand complet.

La présidente du Club Villepin, l’ancienne Ministre Brigitte Girardin, a d’abord fait les comptes. Lancé il y a à peine deux mois, le club compte déjà plus de 4000 membres. S’appuyant sur son site et sur réseau social (Villepincom) qui enregistrerait près de 10 000 connexions par jour, la stratégie web de Dominique de Villepin semble aboutie. Même esseulé au sein de l’UMP, le net s’impose comme un formidable contre pouvoir face aux apparatchiks. Par le passé, la tactique a déjà fonctionné. N’est-ce pas grâce à Désirs d’avenir que Ségolène Royal s’était imposé à la tête du PS ?

Un acte fondateur

Du haut de l’estrade, la mine grave et le regard tourné vers ses compagnons, Dominique de Villepin prend le temps de s’appesantir sur le présent. Cette grande messe autour de sa personne, il la vit comme un « acte fondateur ». Le début d’une autre politique, plus proche des préoccupations des Français, une politique épurée de ses défauts, « l’esprit de système et l’esprit partisan » qui empêche le consensus.

Dans la lignée de son dernier livre, l’ancien hôte de Matignon rappelle la période historique que nous traversons, celle des crises à laquelle succèdent d’autres crises…

Sensible aux changements profonds qui sont en train d’être opérés, au basculement géopolitique dans lequel le pays est emporté, Dominique de Villepin affirme que la France doit relever de nouveaux défis. Elle doit combattre le « cercle vicieux du chômage et de la dette ». L’ancien Premier Ministre prend également le temps d’évoquer l’Europe avec force et montre qu’il croit encore à une Europe politique « capable de défendre ses intérêts ». Ceci nécessitant forcément l’instauration d’une « Europe-confiance plus solide, plus efficace et plus démocratique ».

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Un discours programme

Dominique de Villepin, candidat en 2012 ? Ce n’était qu’un secret de polichinelle, et avec son discours d’hier soir, l’ancien premier Ministre n’a fait que lever les derniers doutes.

Face à la « concentration du pouvoir », à « l’esprit de cour » et au « jeu stérile des polémiques » qui fragilisent notre pays, Dominique de Villepin se pose comme un gardien des valeurs « républicaines ». Galvanisé par les acclamations de ses partisans, le discours de Dominique de Villepin prend des accents gaulliens. Il rappelle que la France a un destin, qu’elle a un devoir vis-à-vis de son histoire et du monde et qu’elle ne peut se résoudre au pessimisme et à la fatalité…

Dans une référence à peine voilée aux grandes campagnes de Jacques Chirac, Dominique de Villepin se prend à rêver à haute voix à l’exploit d’Egletons en 1976 et espère déjà vivre de futures campagnes électorales aux accents de celles de 1995. Après son discours, l’ancien hôte de Matignon s’autorise un bain de foule de près de deux heures. De salon en salon, d’antichambre en antichambre, il se prête au jeu des photos et des dédicaces.

Plus proche que jamais de ses fidèles et plus convaincu que jamais de son destin, Dominique de Villepin frappe les esprits et cristallise une nouvelle espérance républicaine…

Fracture à droite

A l’heure de tracer le bilan de mi-mandat de Nicolas Sarkozy, le verdict des Français semble froid et implacable. Les affaires Mitterrand et Sarkozy ont fini de ternir cette présidence des « espérances déçues ». Le « règne de la parole » ne suffit plus à masquer les échecs de sa politique….

La droite traditionnelle semble en avoir fait son deuil et se met aujourd’hui à espérer à une autre alternative…

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La gauche Carla

Depuis quelques mois, Nicolas Sarkozy joue un numéro d’équilibriste dont il paie aujourd’hui les pots cassés. Après avoir fait taire toutes les voix dissonantes à droite et bâti une alliance assez large en vue des régionales, il s’est attaqué à l’électorat de gauche. De l’interview à Libération à celle du Nouvel Obs, le chef de l’Etat a vainement tenté de nous faire croire qu’il avait changé.

Sur les précieux conseils de Carla, il aurait accompli sa mue intellectuelle et culturelle. Fini les comédies de la bande du Splendid, l’homme se met à Capra et à Visconti. Il se serait même mis à lire des livres : « pendant longtemps, il les a fait voyager [...]. Maintenant, il les ouvre » confiait un ministre à l’Express. L’hebdo chargé de l’opération de comm’ n’hésitait pas à parler d’une véritable « révolution culturelle ».

Mais sous le strass et les paillettes de la gauche caviard, Carla Bruni a tracé son sillon et gagné en influence. Elle a fait profiter à son « chouchou » de mari de son réseau et de ses relations. Avec elle et Hadopi, il est devenu le grand défenseur des artistes. L’affaire Polanski en fut un autre révélateur.

Mais par opposition à cette gauche bon teint, il existe aussi une droite traditionnelle en perte de repères. Elle avait élu Sarkozy sur les valeurs du travail et du mérite, elle avait porté au pouvoir le pourfendeur de 68 et de l’assistanat. Elle est aujourd’hui profondément désemparée, à l’image de beaucoup d’adhérents à l’UMP qui sont de plus en plus nombreux à rendre leurs cartes…

La droite traditionnelle n’y croit plus

En à peine six mois, la cote de confiance du chef de l’Etat a fondu comme neige au soleil. Selon un récent sondage réalisé par LH2 et Nouvelobs.com, il aurait perdu pas moins de 7 points, passant de 52 à 45%. Même constat pour François Fillon passant de 48 à 41 points. Pire, à mi-mandat et au moment de dresser le bilan de la présidence de Nicolas Sarkozy, 58% des Français le jugent négatif.

Par rapport à 2007, environ 20% de son électorat a déjà annoncé qu’il ne revoterait pas pour lui en 2012. Tandis que 35% assurent qu’ils voteront « probablement » pour lui, à défaut d’une autre alternative à droite.

Face à ce véritable décrochage électoral, Nicolas Sarkozy a choisi, en fin stratège, de revenir chasser sur ses terres. L’interview au Figaro en fut le signal, où il traçait les premières esquisses : durcissement pénal contre les récidivistes, lutte contre l’insécurité et l’immigration clandestine. En bons exécutants de la parole présidentielle, les ministres ont suivi le mouvement. Le premier d’entre eux est en tournée pour rassurer et tenter de défendre les réformes. Brice Hortefeux a quant à lui présenté un nouveau plan de prévention contre la délinquance, tandis que Michelle Alliot-Marie a mis les pieds dans le plat en relançant le débat sur la castration chimique.

Quant à Eric Besson, Nicolas Sarkozy lui a délégué une mission de confiance à cinq mois des régionales : lancer un grand débat sur l’identité nationale. L’intention est bien entendu électoraliste, il s’agit une nouvelle fois de flatter l’électorat frontiste. Nicolas Sarkozy sait pertinemment que la lutte contre l’insécurité n’a plus aussi bonne côte qu’avant, que les Français s’en sont lassés. La dernière enquête TNS Sofres la classe qu’en 11eme position de leurs préoccupations.

En renouant avec ses thèmes de campagne, Nicolas Sarkozy espère empêcher une fracture qui semble pourtant irréversible. En effet, une bonne partie de la droite semble épuisée par ses contradictions et ses promesses non tenues. Aujourd’hui, même les chiraquiens les plus réservés haussent le ton. Après Alain Juppé, c’est François Baroin qui déclare que « Sarkozy se fout du monde avec la taxe professionnelle ».

Quant aux gaullistes, la nature de leurs relations avec Nicolas Sarkozy semble à jamais contrariée. Nicolas Dupont-Aignant tire à vue, tandis que Dominique de Villepin a remporté la bataille médiatique de l’affaire Clearstream. En attendant le jugement début 2010, la mission de son club de réflexion est claire : « réunir les sympathisants UMP qui n’en peuvent plus, socialistes en déshérence et partisans du MoDem qui n’y croient plus… » comme l’annonce la présidente du club Villepin, l’ancienne ministre Brigitte Girardin. Nicolas Sarkozy est prévenu.