Ensemble!

Cela veut tout dire, si vous le souhaitez, n'hésitez pas à m'envoyer des articles et autres réflexions; je me ferai une joie de les publier! En effet c'est par le rassemblement et la mobilisation de chacun d'entre nous, que nous réussirons à relever les défis qui s'imposent.

mercredi 21 mai 2008

La seule clé indispensable: celle du rassemblement!

Dominique de Villepin dans une interview accordée à La Libre Belgique, nous confie qu'il a une totale confiance dans le dénouement de l'affaire Cleartream. Il a aussi bon espoir qu'un esprit de rassemblement et de mobilisation autour d'une vision claire de l'avenir pourra se dégager au fil des prochains mois. En effet, la clé du succès pour la France, pour l'Europe, mais aussi pour le Monde est sans aucun doute celle du rassemblement, cela pour relever avant tout les défis économiques et sociaux actuels. Mais cette clé est aussi indispensable à DDV si l'on souhaite qu'il puisse de nouveau servir l'intérêt général!


"Le défi est économique et social"

Gérald Papy

Mis en ligne le 20/05/2008

Réorienter la politique étrangère et les institutions ne paraît pas prioritaire à Dominique de Villepin. Qui attend davantage d'efforts pour rassembler.

Le site Internet de l'hebdomadaire français "Marianne" a cru pouvoir annoncer dimanche que "le réquisitoire de l'affaire Clearstream [...] va probablement demander un non-lieu général pour Dominique de Villepin". Une information que le parquet de Paris a aussitôt démentie indiquant qu'aucune décision n'avait été prise. Dans cette histoire tortueuse de dénonciation calomnieuse censée atteindre l'honneur du candidat à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy, les avocats de l'ancien premier ministre français avaient réclamé en avril un non-lieu, arguant notamment de "l'inexistence de l'instruction" et de "la fragilité des témoignages que l'on peut opposer à M. de Villepin".

Dominique de Villepin était à Bruxelles, lundi, pour parler de son livre "Hôtel de l'insomnie". Au cours de l'interview qu'il nous a accordée, il a évoqué ce dossier et l'actualité politique en France. "Je n'ai jamais été très inquiet sur la vérité des choses puisqu'à la fois, la réalité des faits et la réalité du droit sont pour moi extrêmement claires", explique-t-il à propos de l'"affaire Clearstream". "J'ai agi dans le cadre de mes fonctions avec le souci de l'intérêt général. Je n'ai donc pas de doute sur ce que sera la décision finale. Alors sera-t-elle prise dans quelques jours ou dans de longs mois ? Nous verrons. Je regarde tout cela avec beaucoup de confiance."

Des députés français qui vous sont proches ont évoqué un malaise, la semaine dernière, à propos de certains projets du gouvernement. S'agit-il d'un malaise profond ?

Pour un pays comme la France, qui est engagé dans une voie de modernisation et de réformes, il y a une clé, indispensable, celle du rassemblement. Cette clé est d'autant plus indispensable que, parmi les pays européens, il y en a qui ont de très forts consensus sociaux et politiques, les pays anglo-saxons notamment, et il y en a d'autres qui ont de moins fort consensus. C'est le cas d'un pays comme la France où ma conviction est que la Révolution française n'est pas tout à fait terminée. Il y a toujours ces suspicions entre le pouvoir et la société et ces divisions au sein de la société et des pouvoirs, qui affichent en permanence des rivalités. Si nous voulons avancer, nous réformer et nous adapter, nous avons besoin de plus de cohésion, de plus de rassemblement. C'est pour cela que j'ai plaidé depuis de longs mois pour que nous nous retrouvions sur ce qui doit faire l'essentiel du défi à relever, le défi économique et le défi social. Dans cette période, poser la question de la réorientation de la politique étrangère ou celle des institutions ne me paraît pas prioritaire par rapport à cette exigence.

Avez-vous l'impression que le Président et son gouvernement ne font pas suffisamment d'efforts pour rassembler ?

J'ai l'impression que c'est le défi qu'il nous faut relever aujourd'hui et que c'est difficile. Mais j'ai le sentiment que c'est une idée qui chemine. J'ai bon espoir que cet esprit de rassemblement et de mobilisation autour d'une vision claire de l'avenir pourra se dégager au fil des prochains mois.

Mis en ligne le 20/05/2008

Pour cela, il faut redonner un moteur à l'Europe et créer des instruments adaptés.

Que vous ont apporté les grands auteurs auxquels vous vous référez dans "Hôtel de l'insomnie" ?

C'est un livre dont l'écriture m'a accompagné tout au long de mon périple à l'Hôtel Matignon. L'exercice du pouvoir m'a conduit à souhaiter cheminer à travers la réflexion et le questionnement d'un certain nombre de grandes figures de la poésie ou de la peinture. C'est un livre de questionnement sur le sens des choses, de l'action, de la relation aux autres... C'est d'autant plus nécessaire dans un monde qui change vite. Le maître-mot de ce livre, c'est se désinstaller, se dépouiller, partant de l'idée que nous sommes toujours trop encombrés d'un fatras de certitudes, de choses inutiles. C'est une invitation à se recentrer sur l'essentiel.

Quel est-il ?

Parmi les grands défis du monde, il y a la nécessité d'établir des passerelles. Il y a surtout la nécessité pour l'Occident, les Européens comme les Américains, de montrer que nos idéaux ne sont pas des idéaux de papier. On ne peut pas défendre le principe de liberté, de justice, de paix sans être capable de relever les grands défis du monde. Force est de constater que la communauté internationale n'a pas fait les progrès que l'on attendait d'elle. Nos démocraties auront de plus en plus de mal à se justifier, à défendre leurs causes, dès lors qu'elles ne parviennent pas à franchir ces étapes indispensables de la paix, de la lutte contre la pauvreté, de la justice... Si nous voulons éviter ce déclin, nous devons montrer que nos idéaux, nous sommes capables de les appliquer. Il y a urgence.

Faut-il créer de nouveaux instruments pour mener à bien ces projets ?

Nos instruments sont en crise. Les Etats-nations n'ont pas la capacité de porter, à travers la diplomatie traditionnelle, les exigences du monde. Cela implique une gouvernance mondiale, une communauté internationale qui se dote de règles adaptées. La tentation a été pour nous de prendre les règles de l'Occident et de les étendre au reste du monde; cela ne marche pas. Regardez la crise financière. Elle met en défaut les normes comptables, financières, juridiques établies pour nos propres pays et que nous pensions adaptées au reste du monde. Nous devons penser l'organisation du monde via un système qui ne peut être légitime qu'à travers notre propre regard occidental et à travers celui des autres pays d'autant que ceux-ci affirment leur puissance. Plus que jamais, il y a la nécessité d'un monde multipolaire et multilatéral. Je pense à une grande organisation mondiale de l'Environnement, à une fusion des compétences des grands organes économiques comme le FMI, la Banque mondiale, l'OMC... Cela implique aussi que l'Europe soit capable de prendre ses responsabilités. Or l'Europe, même avec la perspective du traité simplifié, reste en panne. D'idées, d'idéaux, de projets. Elle est repliée sur elle-même. Il faut redonner un moteur, un horizon, des projets à l'Europe.

lundi 19 mai 2008

Dimanche 25 Mai, Dominique de Villepin sur Vivolta

Dimanche prochain le 25 mai à 20h45 sera enfin diffusé sur Vivolta et sur le net l'entretien accordé à Serge Moati il y a quelques semaines par DDV pour sa nouvelle émission de "Vous à Moi"; je vous invite à en découvrir dès à présent quelques extraits:




Non lieu probable pour DDV

L'info de la semaine, nous a été rapporté par Marianne2.fr dimanche 18 mai 2008; il s'agit du très probable non lieu pour DDV dans le cadre de l'affaire Clearstream: cliquez ici

Et maintenant retrouvez ci-dessous l'article du jour, où Marianne reconfirme l'info suite au démenti du procureur.

Non lieu de Villepin : Marianne persiste et signe !

Malgré les affirmations du procureur de la République, nous maintenons nos affirmations selon lesquelles le réquisitoire est bel et bien entre ses mains.

Après la publication sur Marianne2.fr d'un article relatif à l'affaire Clearstream intitulé : «non lieu probable pour Villepin», le procureur de la République s'est fendu, dimanche soir, du communiqué suivant à l'AFP : «le parquet de Paris dément que le réquisitoire définitif soit actuellement à la signature du procureur de la République de Paris et précise qu'à ce stade aucune décision n'a été prise dans ce domaine.»
Marianne maintient naturellement que le réquisitoire est bien entre les mains du procureur de Paris depuis une dizaine de jours, information qui nous a été confirmée à plusieurs reprises la semaine dernière par diverses sources judiciaires.
Il est exact, en revanche, qu'avant d'être signé par le procureur – son paraphe rendant le réquisitoire définitif – le document doit être validé par le parquet général et donc par la chancellerie. Le communiqué publié par le procureur de Paris laisserait donc à penser que le fameux réquisitoire était (au moins jusqu'à dimanche soir) entre les mains de son supérieur, le procureur général Laurent Lemesle pour d'éventuels aménagements…

Le parquet peut cependant opter pour un non lieu partiel, histoire de faire plaisir à Sarkozy

Quoiqu'il en soit, au-delà de ce nouvel avatar dans un dossier qui n'en manque pas, c'est bien les réquisitions définitives et officielles qui sont attendues. Marianne maintient là encore que les magistrats du parquet ont conclu à un «non lieu technique» pour Dominique de Villepin, considérant que la preuve de sa connaissance de la fausseté des listings n'avait pas été apportée par l'enquête. Hier, on soulignait toutefois que le parquet et le parquet général pourraient au final choisir de ne prononcer qu'un «non lieu partiel», histoire, commente un avocat du dossier de «ne pas totalement déplaire à la principale partie civile du dossier», aujourd'hui président de la République.
Non lieu total ou partiel, analyse technique ou politique, jusqu'au bout l'affaire Clearstream aura mêlé et emmêlé justice et politique pour plonger le dossier dans la plus grande confusion.
Enfin, officiellement le suspense devrait s'interrompre jeudi, la date du 22 mai correspondant au délai de 3 mois dont dispose le parquet à partir de la fin de l'instruction pour rendre son réquisitoire. Mais, là encore, les textes étant suffisamment flous, le procureur pourrait s'octroyer une semaine supplémentaire…
Quant aux juges, nullement tenus par ce réquisitoire, ils peuvent à partir de ce jeudi choisir de renvoyer tous les acteurs de l'affaire Clearstream devant le tribunal correctionnel.

1- Dominique de Villepin à Dauphine en vidéo

Si vous n'avez pas pu assistez au débat organisé avec Dominique de Villepin à Dauphine le 6 mai dernier, retrouvez dès maintenant les trois premières parties de celui-ci en vidéo:

2- Dominique de Villepin à Dauphine en vidéo

3- Dominique de Villepin à Dauphine en vidéo