Ensemble!

Cela veut tout dire, si vous le souhaitez, n'hésitez pas à m'envoyer des articles et autres réflexions; je me ferai une joie de les publier! En effet c'est par le rassemblement et la mobilisation de chacun d'entre nous, que nous réussirons à relever les défis qui s'imposent.

mercredi 20 juillet 2011

Dominique de Villepin, invité de RTL le 20 juillet 2011


Dominique de Villepin, président de République... par rtl-fr


Aujourd'hui les sources de la crise, ne sont autre que les agences de notations; ces agences donnent des notes en fonction de la solvabilité des Etats; or la structure fédérale des USA leur permet d'emprunter à la fois au niveau de chaque Etat, mais aussi au niveau fédéral, ce qui n'est pas le cas en Europe; d'où le problème de notation actuel, qui ne tient pas compte de l'absence de cet échelon fédéral en Europe, et nous accorde de fait, une moindre capacité d'endettement. Les banques sont un maillon de la chaîne, entre les Etats et la banque centrale européenne, se contentant de prêter à des taux en fonction de ces notes.


C'est donc à présent aux politiques d'agir, en réformant le système, soit en encadrant le fonctionnement des agences de notations, ce qui n'est pas possible semble-t-il puisqu'elles sont indépendantes, soit en adaptant les structures politiques aux critères des agences (indépendantes) de notation. D'où la nécessité pour la France, pour la zone euro et à commencer par le couple franco-allemand, d'amorcer des réformes structurelles et conjoncturelles d'envergures.

mardi 21 juin 2011

Trois questions à Guillaume Bottini, responsable parisien de la Mobilisation Citoyenne

Bonjour Guillaume, peux-tu te présenter ?
Originaire de Dijon, j'ai 28 ans, réside à Paris et travaille dans le secteur de la 
vente. J'ai découvert Dominique de Villepin lors de la campagne pour les présidentielles en 2002, dans un dossier du magazine Capital sur les enjeux de cette 
élection. J'ai tout de suite apprécié son point de vue, et depuis n'ai cesser de 
le soutenir.  
J’ai commencé à militer en rassemblant les internautes autour de Dominique 
Villepin autant que possible, notamment sur Facebook. En parallèle, je m'étais 
inscrit à l'UMP afin de le soutenir dans l'éventualité de sa candidature, et expérimenter le militantisme non seulement sur internet, mais aussi sur le terrain. 
Enfin, j'ai rencontré Sihame Arbib et Denis Bonzy. Responsables de la mobilisation citoyenne, ils m'ont confié la responsabilité d'organiser la mobilisation 
citoyenne sur Paris.

En quoi consiste ton rôle de responsable de la Mobilisation Citoyenne ?
Avec la mobilisation citoyenne, nous souhaitons préparer 2012 en étant d'une 
part au plus près du terrain, des gens et de leurs revendications, et d'autre part 
porteur des valeurs comme des propositions incarnées par République Solidaire et Dominique de Villepin.
Dans un premier temps mon rôle consiste à recenser et mettre en place les 
moyens humains et techniques sur Paris, afin d'organiser au mieux notre action 
militante. Dans cette optique, je constitue actuellement  une équipe, en nommant un représentant de la Mobilisation Citoyenne par arrondissement. 
Cafés politiques, tractages, opérations de porte à porte, de mobilisation télé-
phonique... tous les moyens seront utilisés afin d'assurer un militantisme moderne et efficace, avec un appel aux dons serein mais revendiqué dans chacune de nos actions, République Solidaire subsistant exclusivement avec les 
dons de ses adhérents.

Comment s’organisent les Citoyens Solidaires ?
Nous recensons l'ensemble des personnes qui souhaitent participer aux actions de terrain, et nous les contactons pour chaque opération de terrain. Ainsi 
l'ensemble des citoyens solidaires constituent une véritable force militante libre 
d'opérer sur tout Paris, voire au delà. 
J’attache beaucoup d’importance à ce que nos actions soient réalisées en 
concertation avec la Fédération de Paris, les Jeunes Solidaires et les responsables Villepincom. Chacun doit donc faire preuve de responsabilité, et plus 
que jamais de solidarité. La campagne pour 2012 devra se faire sur tout Paris, 
sans exclusive, avec une mutualisation des moyens sans faille.

A 100% pour un revenu citoyen, avec Dominique de Villepin

mardi 1 mars 2011

Dominique de Villepin : "Pour la dignité, je propose la création d’un revenu citoyen" (Tribune dans Libération 01/03/2011)

Par Dominique de Villepin Président de République solidaire
Les peuples arabes nous tendent un miroir. Peut-on se réjouir de ce qu’on y voit ? Ecoutons ce qui se dit d’admiration, d’enthousiasme et de peur dans les rues, les cafés, à table en famille. Nous parlons d’eux, mais en fait nous nous posons des questions sur nous-mêmes. Qui voulons-nous être ? La vérité, c’est que nous nous sentons perdus. La République est à bout de souffle. Cette révolution arabe est une main tendue. Nous pouvons la saisir ou nous pouvons la rejeter. Ecouter l’espoir ou la peur. Ne prenons pas le risque d’un faux départ en imaginant déjà des flux incontrôlables, des théocraties meurtrières, un terrorisme déchaîné. Nous avons un destin commun, de part et d’autre de la Méditerranée et nous pouvons faire tomber des barrières érigées depuis près de cinquante ans, des mépris, des rancœurs, des cynismes. C’est le rôle de la France d’œuvrer à la réconciliation des deux rives. Il y a là-bas une formidable aspiration à la dignité. C’est le seul mot d’ordre.
Et chez nous, chez les éleveurs qui travaillent sans revenu ? Chez ces jeunes de banlieue qui jouent le jeu des diplômes, mais savent bien qu’ils ont quatre fois moins de chances d’emploi que d’autres ? Chez les chômeurs de longue durée qui se sentent baladés de formation en stage sans perspective, les plus jeunes pour qui l’entrée dans l’emploi est un parcours du combattant et les plus âgés qui s’en sentent expulsés ? Chez ces fonctionnaires orphelins de leur mission ? Chez ces exclus qui mendient parfois plus un regard qu’une pièce ? Le même mot d’ordre murmuré. Qu’on nous rende notre dignité.
Oui, il y a de part et d’autre une même aspiration à la dignité. Qui nous en prive ? La réponse est plus complexe ici que là-bas. C’est une accoutumance diffuse à l’indifférence, une acceptation de la compétition de tous contre tous, une soumission à la marchandisation du monde. Notre vie politique et médiatique s’est pliée au réalisme comme les diplomaties occidentales se sont rendues à la normalité de la dictature au nom de l’exception arabe. Le sentiment d’avoir trop à perdre et la loi de bascule des grands partis, avec ses petits arrangements entre ennemis et ses petits ajustements à la marge, nous ont condamnés au statu quo. La révolution de la dignité que nous appelons de nos vœux sans oser le dire à haute voix, c’est une reconquête sur nous-mêmes, un réveil des consciences. Faisons de l’indignation le levier de la dignité retrouvée, par une véritable refondation sociale.
Pendant des siècles l’humanité n’a eu d’autre but que d’assurer sa survie. La révolution industrielle, en deux siècles, a changé la donne. C’est la simple vérité que nous constatons chaque jour : il y a abondance, mais pas pour tous. Nous sommes une nation riche d’un long passé et d’un patrimoine accumulé. N’est-il pas naturel que chaque Français ait un droit sur l’héritage national ? N’est-il pas nécessaire de donner au citoyen la liberté de se consacrer aux choses de la cité, comme les jurés aujourd’hui ou les citoyens athéniens hier ? N’est-il pas utile de profiter du libre épanouissement des dons de chacun ? C’est vrai, hier ce n’était ni possible ni forcément souhaitable. En France, c’est devenu possible et souhaitable - à cause du chômage de masse, de l’éducation démocratisée, de l’émancipation des femmes - et tout au long du XXIe siècle, les pays développés se tourneront vers ces solutions simples, modernes, justes. Je propose la création d’un revenu citoyen. Il s’agirait d’un revenu garanti à tous, de l’ordre de 850 euros. Autant dire le strict nécessaire. Aucun luxe, tous ceux qui en vivent vous le diront. Mais un socle pour construire une vie digne et libre : ce revenu serait dégressif jusqu’à un niveau de revenus médian, autour de 1 500 euros. Enfin, ce revenu créerait l’engagement moral de poursuivre une activité - travail, formation, bénévolat associatif, engagement politique ou syndical, création artistique. Couplé à une réforme profonde de l’impôt sur le revenu, fusionné avec la CSG, rendu plus progressif et prélevé à la source, ce revenu pourra être versé en temps réel en cas de baisse de revenus, sans les retards désastreux qui sont la règle de nos allocations sociales. Il sera financé largement par un redéploiement d’aides existantes, par des économies de frais d’administration des aides et par des hausses ciblées d’impôts, TVA et tranches supérieures de l’impôt sur le revenu.
Ce revenu citoyen réglerait-il tout ? Bien sûr que non. Mais il serait un socle pour rebâtir notre république sociale et démocratique. Un nouveau départ pour rebâtir nos services publics, aujourd’hui en miettes. Il faut surmonter à la fois le tout-Etat et le tout-marché et remettre enfin l’intérêt général au cœur de notre république. La propriété privée n’exonère pas d’une responsabilité sociale. C’est pourquoi une régulation publique des intérêts privés est souvent nécessaire. La crise l’a prouvé, nous avons besoin d’un service public bancaire, tant pour les garanties envers les usagers que pour assurer des obligations de service public de financement de l’économie, en dirigeant le crédit vers les PME notamment. Nous avons besoin d’un service public du logement qui maîtrise les abus - logements vides, marchands de sommeil - et harmonise la demande et l’offre, par un cahier des charges avec contreparties concernant les loyers.
Un nouveau départ pour rebâtir notre conception de la citoyenneté. Un service citoyen obligatoire pour tous les jeunes et ouvert à tous les âges, permettra le brassage social et l’engagement pour le bien public. C’est l’occasion de repenser le maillage de proximité pour nos services publics : médecins en dispensaires, adossés aux pharmacies, en milieu rural ou dans les quartiers sensibles ; enseignants au sein même des grands ensembles, assurant le soutien scolaire ; avocats assurant une aide juridique de proximité. Un nouveau départ pour rebâtir le dialogue social. Je propose que nous choisissions la voie d’une cogestion à la française, pour permettre la participation des salariés au destin de l’entreprise et aux décisions concernant la stratégie, les emplois, les salaires. Un nouveau départ, dans la dignité et dans l’espoir. Car il ne tient qu’à nous de reprendre en main notre destin.

Dominique de Villepin: "Je veux proposer une refondation française" - Interview (Le Monde, 26/02/2011)

Fini le temps, pas si lointain, où Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy s’affrontaient dans les prétoires par avocats interposés, où l’un était promis au« croc de boucher » et l’autre considéré comme « un problème pour la France ». Les deux hommes se sont rencontrés pendant une heure et demie, jeudi 24février à l’Elysée, à l’initiative du chef de l’Etat. L’entrevue s’inscrivait dans le cadre de la préparation du G20, mais ils ont aussi brossé un vaste panorama de la situation politique intérieure et internationale, Dominique de Villepin a invité Nicolas Sarkozy à se ranger clairement du côté des révolutions dans le monde arabe et à ne pas en avoir peur.
Plaidant pour une diplomatie « audacieuse », l’ancien premier ministre estime, concernant la place et le rôle de la ministre des affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, qu’« il appartient au président de la République et au chef du gouvernement de tirer les leçons de ce qui s’est passé »« Quand il y a un malaise dans un ministère, on le règle », déclare-t-il.
Face à la gravité des difficultés que traverse la France et aux peurs qu’elles suscitent, l’ancien premier ministre met en garde contre la tentation d’une« réponse identitaire » et le risque de « rouvrir un certain nombre de plaies et d’attiser les divisions ». Il juge à cet égard dangereux le débat lancé sur l’islam.
Le président de République solidaire, qui réaffirme son « indépendance », rendra public début avril son projet politique. Il en dévoile les grandes lignes dans Le Monde, en défendant l’idée d’une « refondation républicaine ».
Michèle Alliot-Marie est-elle selon vous disqualifiée pour porter la parole de la France ?
Il appartient au président de la République et au chef du gouvernement de tirer les leçons de ce qui s’est passé et d’apprécier si, dans ces fonctions, tel ou telle est le mieux placé. Quand on lit les tribunes de diplomates qui se multiplient, on comprend qu’il y a un malaise et, quand il y a un malaise dans un ministère, on le règle. Savoir se remettre en question, c’est la première des capacités d’un politique. Ce que je sais, c’est que, si nous ratons le train de l’Histoire, cela aura des conséquences très graves pour la place et la vocation de la France.
La diplomatie française vis-à-vis du monde arabe a-t-elle été défaillante ?
Je ne fais pas le procès de la diplomatie française. Toutes les diplomaties du monde peuvent encourir le reproche de ne pas avoir vu venir ces événements. Mais dès lors qu’ils ont eu lieu, notre histoire, notre amitié, notre message nous imposent d’être les premiers à en mesurer la portée et à les soutenir. Ne nous laissons pas dicter nos réactions par la peur. En diplomatie, les paroles sont des actes.
Il y a une occasion unique de changer notre regard sur le monde arabe. Etre du côté de l’Histoire, c’est saluer ce qui s’y passe. C’est une révolution qui se fait au nom de la dignité, au nom de la liberté et de la justice sociale, pas au nom de l’islamisme. Il faut savoir prendre le risque de la liberté, dire clairement de quel côté nous nous situons et nous doter des outils qui vont rendre pérennes ces révolutions démocratiques.
Concrètement, que proposez-vous ?
Je pense que nous avons besoin d’un conseil européen extraordinaire pour mobiliser tous les chefs d’Etat et de gouvernement afin d’accompagner cet espoir qui se lève dans le monde arabe. Et il faut dire aux dirigeants arabes qui seraient tentés de tirer contre leur peuple, comme aujourd’hui en Libye, que nous ne l’accepterons pas, qu’ils encourront des représailles fortes et ciblées, qu’ils auront à en répondre devant la Cour pénale internationale. L’éventail des moyens est large: gel des avoirs personnels, sanctions économiques, interdiction des déplacements des dirigeants et mise en œuvre de la résolution des Nations unies sur la responsabilité de protéger les populations.
Partagez-vous les conclusions de la tribune signée par les diplomates du groupe Marly ?
J’ai dit avant eux les inquiétudes qui étaient les miennes devant les risques d’un alignement de la diplomatie française. Le principe d’indépendance est un principe cardinal. C’est pour cela que j’avais mis en garde, à l’époque, contre le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN. Il y a des dynamiques inexorables. Dès lors que la France a tendance à s’aligner sur le plan militaire ou des grands enjeux de sécurité sur la diplomatie américaine, elle perd en exigence et en capacité d’initiative.
Je l’ai dit au président de la République, devant le tremblement du monde, la réponse, c’est l’audace. Il y a de multiples solutions à mettre sur la table: une politique d’équilibre avec l’Allemagne, de croissance autant que de stabilité, une politique énergétique européenne, un principe de réciprocité dans nos relations économiques avec les Etats-Unis, la Chine, les émergents, des stocks alimentaires stratégiques dans les régions défavorisées, des grands projets de recherche internationaux en matière médicale, spatiale, environnementale.
Nicolas Sarkozy doit-il changer d’attitude vis-à-vis de la Turquie ?
La Turquie est un atout pour l’Europe. Et il ne faut pas fermer la porte. Elle peut contribuer à la stabilisation de l’ensemble du pourtour méditerranéen. Après une succession de signaux négatifs, il faut maintenant inverser la tendance.
Que retenez-vous de votre rencontre de jeudi avec Nicolas Sarkozy ?
D’abord, un dialogue direct et franc, après plus de deux ans de silence. Il souhaitait vous convaincre de reprendre votre place dans la majorité? Je ne sais pas ce qu’il avait à l’esprit. Ce qui importait, pour moi, c’était de faire des propositions pour notre pays. Pour ma part, j’ai tourné la page, je n’ai aucun ressentiment, je ne suis pas dans un esprit d’opposition personnelle ou partisane.
Quel regard portez-vous sur l’état de la France ?
Inquiet. Mon souci était d’alerter le président de la République sur la gravité des difficultés auxquelles nous faisons face, sur le plan intérieur comme sur le plan extérieur. Compte tenu des peurs qu’elles suscitent, il faut être extrêmement attentif à ne pas rouvrir un certain nombre de plaies et à ne pas attiser les divisions. C’est pour cela, je le lui ai dit, que je redoute ce nouveau débat lancé sur l’islam.
Avec une candidate du Front national créditée de quelque 20 % d’intentions de vote, la majorité n’est-elle pas en demeure de resserrer les rangs ?
La vraie question, c’est de savoir pourquoi les Français se tournent vers les extrêmes. Ils sont de plus en plus inquiets. Pour beaucoup d’entre eux, ils ne voient pas d’autre issue qu’un choix désespéré en faveur du Front national. Soit on s’engage dans une réponse identitaire, qui divise et qui réduit. C’est une voie sans issue, parce que l’on flatte les mauvais penchants. C’est le risque du mépris, avec le débat, par exemple, sur l’islam. Soit on fait le choix d’une refondation républicaine. En matière politique, la peur est une mauvaise source d’inspiration. Il faut d’abord être fidèle à nos principes.
Quelles sont les principales propositions de votre futur projet politique ?
Je veux proposer une refondation française. Il y a une formidable aspiration des Français à la dignité. C’est pour cela que je proposerai, dans le projet que je présenterai début avril, un revenu citoyen, fixé autour de 850 euros, pour tous les Français ayant des revenus inférieurs au revenu médian, c’est-à-dire 1500 euros, qui serait garanti et versé de façon dégressive jusqu’à ce niveau de revenus. Dans un pays riche comme la France, chaque citoyen doit disposer d’un socle de dignité inaliénable. C’est un choix de solidarité. C’est aussi un élément pour le dynamisme économique et social de notre pays. Le financement serait assuré par le redéploiement des aides sociales et une hausse ciblée des impôts.
Nous avons un vrai problème de répartition des richesses. La fiscalité a un double objectifd’orientation de notre économie et de juste redistribution. Aujourd’hui, cet objectif est très mal rempli. Notre fiscalité doit être simplifiée et rendue plus progressive, avec un seul impôt sur le revenu, et un impôt sur le patrimoine, avec le rétablissement d’un impôt fort sur les successions, parce que c’est un choix de société.
Faut-il réhabiliter l’Etat ?
Il faut répondre au malaise de l’Etat. Je propose de créer une dizaine de grands ministères stratégiques; d’aller jusqu’au bout de la décentralisation avec huit grandes régions métropolitaines dont les présidents seraient élus au suffrage universel. Le président de la République pourrait réunir un conseil territorial, avec les présidents de région, pour développer une vraie vision stratégique, avec l’appui d’une agence de prévision et de planification économique.
Mais il faut aller plus loin. Aujourd’hui, nos concitoyens ont le sentiment d’une régression permanente, d’un appauvrissement de l’Etat. Donnons la garantie de nouveaux services publics. C’est vrai en matière bancaire. Nous devons tirer les leçons de la crise de 2008. Nous avons besoin d’une régulation de l’activité privée conférant des obligations de service public au profit de l’accès des citoyens à un service bancaire universel et au profit d’un meilleur financement de l’économie. Il faut pour cela orienter le crédit, notamment, vers les petites et moyennes entreprises. C’est vrai en matière de logement. Une loi de service public doit fixer un cahier des charges et des contreparties aux bailleurs publics et privés au profit de l’intérêt général, c’est-à-dire de la cohésion sociale.
Comment favoriser la cohésion sociale dans un contexte de crise ?
Dans le domaine de l’entreprise, le dialogue social est en panne. Nous avons intérêt à innover et à choisir la voie d’une cogestion à la française en réservant aux salariés un tiers des places dans les conseils d’administration et les conseils de surveillance, afin de les associer véritablement aux décisions en matière de stratégie, d’emploi, de salaires.
Aujourd’hui, englués dans des querelles partisanes, droite et gauche jouent sur des curseurs à la marge. Le monde a changé. Si on veut gagner dans la mondialisation, il faut se doter des outils nécessaires et non s’adapter frileusement et avec retard. Cela implique des choix forts. Nous nous sommes placés sous des contraintes dont nous savons que nous aurons le plus grand mal à les remplir. L’exigence de rigueur doit s’effectuer à un rythme raisonnable, coordonnée et maîtrisée à l’échelle de l’Europe, avec en parallèle une stratégie de croissance.
Vous avez annoncé que vous ne renouvelleriez pas votre adhésion à l’UMP. Pourquoi cette décision ?
L’heure est grave et je veux agir en citoyen indépendant. C’est mon engagement gaulliste qui me dicte ce choix. C’est le sens de République solidaire, qui est un mouvement de rassemblement au-dessus des partis et guidé par la recherche de l’intérêt général. Aujourd’hui, nous arrivons au bout d’un système. Nous avons besoin de consensus et de rassemblement.
L’indépendance que vous revendiquez ne risque-t-elle pas de vous conduire à l’isolement et vous de devenir une sorte de Chevènement de droite ?
Les sondages bougent moins vite que les Français. Je veux être auprès d’eux et à leur écoute, comme c’est le cas, semaine après semaine, à Lyon, à Marmande, à Grenoble. 2007 avait suscité un réel espoir de changement qui a débouché, la crise aidant, sur des replis et des frustrations. Il faut faire de 2012 une échéance radicalement neuve. Il y a aujourd’hui un devoir démocratique pour offrir aux Français des alternatives.
Nicolas Sarkozy peut-il, d’après vous, se métamorphoser en président ?
La métamorphose, c’est un lent et long travail sur soi-même, et douloureux. C’est encore plus nécessaire quand les temps sont difficiles. Je veux croire que, pour notre pays, dans les quatorze mois qui restent, il y a des changements possibles. C’est le sens de mes propositions au président de la République. Je crois toujours que les hommes peuvent changer.
Et vous, avez-vous effectué votre métamorphose en candidat ?
Nous ne sommes pas dans le temps de l’élection. Celui-ci viendra au tournant de l’année.

mardi 16 novembre 2010

Un seul maître mot, mobiliser!

Suite à la nomination de Marie-Anne Montchamp, je comprend la colère de certains, mais n'oublions pas notre objectif, celui d'amener la majorité des français à voter Dominique de Villepin en 2012; les soutiens à DDV viennent de toutes parts, chacun a eu et suivra un chemin de vie différent avant de soutenir sa candidature en 2012, celui-ci peut passer par un poste au gouvernement, aussi si demain nombre de ministres soutiennent DDV, je dirai tant mieux! Cela dit, il me semble évident que Marie Anne Montchamp peut trouver sa place parmi nous. République Solidaire doit rassembler les français, ceux venant de l'UMP, de l'ensemble des partis politique, mais en particulier les français de la majorité silencieuse, les abstentionnistes, les déçus de la politique. Aussi n'accordons pas plus d'importance que cela à cette nomination, faisons fi de cette provocation, laissons les politiques se mesurer dans ce concours de lâchetés et concentrons nous davantage encore sur les débats d'idées et les problèmes auxquels nous devons faire face. Un seul maître mot, mobiliser!

lundi 15 novembre 2010

Marie-Anne Montchamp, une nomination à double tranchant!

En ce qui me concerne la nomination de Marie-Anne Montchamp, elle ne me dérange pas plus que ça. En effet mon avis est le suivant; si des villepinistes rejoignent le gouvernement, c'est pour servir l'intérêt général et les français, et manifestement leur amitié avec DDV et leur adhésion aux valeurs de RS subsistent; cependant leur sensibilité villepiniste devra résister et subsister face au devoir de solidarité gouvernementale, là se trouve le noeud gordien. Aussi je ne doute pas de leur retour au bercail le moment venu, car ce qui compte c'est bien 2012! En fin de compte cette nomination, on peut le dire, c'est un cadeau pour DDV, car plus il y aura de membres du gouvernement pour le soutenir en 2012, plus la candidature de Sarkozy en sera fragilisée, et les chances de DDV de s'imposer en seront donc renforcées.


PS :  Autre cadeau fait à Dominqiue de Villepin pour son anniversaire, les administrateurs du site web de République Solidaire et du réseau social Villepincom, ont complètement revu et corrigé leurs copies, pour davantage de clarté et une navigation plus facile.

samedi 13 novembre 2010

Nouveau groupe VILLEPIN 2012 - Classes préparatoires

Pour mieux se coordonner, et s'ancrer davantage, le réseau de groupes facebook Villepin 2012 compte désormais le groupe "VILLEPIN 2012 - Classes préparatoires"  administrer par Maxime Bitar. Rejoignez le en cliquant ici



Aussi afin de poursuivre notre développement sur Facebook, je vous propose de me contacter pour oeuvrer ensemble à la création de nouveaux groupes locaux, à tous les niveaux : régions, départements, villes, arrondissements.
Ainsi à ce jour, Villepin 2012, c'est 17 comités de soutien régionaux, 1 comité de soutien international, 2 comités de soutiens socio-professionnels et de multiples groupes plus spécifiques.

Retrouvez ci-dessous une liste non exhaustive :

VILLEPIN 2012 - Les étudiants et le monde de l'éducation

VILLEPIN 2012 - Les professionnels et le monde des entreprises

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Comité de soutien VILLEPIN 2012 - ALSACE

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - AQUITAINE

Comité de soutien VILLEPIN 2012- AUVERGNE

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - BASSE-NORMANDIE


Comité de soutien VILLEPIN 2012 - BOURGOGNE

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - BRETAGNE

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - CENTRE

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - CHAMPAGNE ARDENNE

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - HAUTE-NORMANDIE

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - ILE DE FRANCE

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - LANGUEDOC-ROUSSILLON

Comité de soutien VILLEPIN 2012- LIMOUSIN

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - MIDI PYRENEES

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - NORD-PAS DE CALAIS

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - PAYS DE LA LOIRE

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - PICARDIE

Comité de soutien VILLEPIN 2012 - POITOU CHARENTES


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VILLEPIN 2012 - COMITE DE SOUTIEN INTERNATIONAL

lundi 8 novembre 2010

Commentaire à l'artcle du Figaro : Tollé à l'UMP après la charge de Villepin contre Sarkozy

Dominique de Villepin traduit parfaitement ce que pense bon nombre d'adhérants UMP, Sarkozy est un problème pour la France, mais c'est aussi un problème pour l'UMP. Les valeurs portées par l'UMP originellement, celles portées par Alain Juppé et les responsables politique fondateurs de l'UMP, sont celles du centre, et de la droite sociale et libérale. En aucun cas, celles de l'extrême droite, comme tend à le faire Sarkozy et son gouvernement. Car il est clair qu'aujourd'hui ce gouvernement porte des valeurs d'extrême droite, et conduit ainsi à en banaliser les positions. Vivement la fin de l'ère Sarko et sa cour, vive République Solidaire!