Et maintenant retrouvez ci-dessous l'article du jour, où Marianne reconfirme l'info suite au démenti du procureur.
Malgré les affirmations du procureur de la République, nous maintenons nos affirmations selon lesquelles le réquisitoire est bel et bien entre ses mains.
Après la publication sur Marianne2.fr d'un article relatif à l'affaire Clearstream intitulé : «non lieu probable pour Villepin», le procureur de la République s'est fendu, dimanche soir, du communiqué suivant à l'AFP : «le parquet de Paris dément que le réquisitoire définitif soit actuellement à la signature du procureur de la République de Paris et précise qu'à ce stade aucune décision n'a été prise dans ce domaine.»
Marianne maintient naturellement que le réquisitoire est bien entre les mains du procureur de Paris depuis une dizaine de jours, information qui nous a été confirmée à plusieurs reprises la semaine dernière par diverses sources judiciaires.
Il est exact, en revanche, qu'avant d'être signé par le procureur – son paraphe rendant le réquisitoire définitif – le document doit être validé par le parquet général et donc par la chancellerie. Le communiqué publié par le procureur de Paris laisserait donc à penser que le fameux réquisitoire était (au moins jusqu'à dimanche soir) entre les mains de son supérieur, le procureur général Laurent Lemesle pour d'éventuels aménagements…
Le parquet peut cependant opter pour un non lieu partiel, histoire de faire plaisir à Sarkozy
Quoiqu'il en soit, au-delà de ce nouvel avatar dans un dossier qui n'en manque pas, c'est bien les réquisitions définitives et officielles qui sont attendues. Marianne maintient là encore que les magistrats du parquet ont conclu à un «non lieu technique» pour Dominique de Villepin, considérant que la preuve de sa connaissance de la fausseté des listings n'avait pas été apportée par l'enquête. Hier, on soulignait toutefois que le parquet et le parquet général pourraient au final choisir de ne prononcer qu'un «non lieu partiel», histoire, commente un avocat du dossier de «ne pas totalement déplaire à la principale partie civile du dossier», aujourd'hui président de la République.
Non lieu total ou partiel, analyse technique ou politique, jusqu'au bout l'affaire Clearstream aura mêlé et emmêlé justice et politique pour plonger le dossier dans la plus grande confusion.
Enfin, officiellement le suspense devrait s'interrompre jeudi, la date du 22 mai correspondant au délai de 3 mois dont dispose le parquet à partir de la fin de l'instruction pour rendre son réquisitoire. Mais, là encore, les textes étant suffisamment flous, le procureur pourrait s'octroyer une semaine supplémentaire…
Quant aux juges, nullement tenus par ce réquisitoire, ils peuvent à partir de ce jeudi choisir de renvoyer tous les acteurs de l'affaire Clearstream devant le tribunal correctionnel.
Il est exact, en revanche, qu'avant d'être signé par le procureur – son paraphe rendant le réquisitoire définitif – le document doit être validé par le parquet général et donc par la chancellerie. Le communiqué publié par le procureur de Paris laisserait donc à penser que le fameux réquisitoire était (au moins jusqu'à dimanche soir) entre les mains de son supérieur, le procureur général Laurent Lemesle pour d'éventuels aménagements…
Le parquet peut cependant opter pour un non lieu partiel, histoire de faire plaisir à Sarkozy
Quoiqu'il en soit, au-delà de ce nouvel avatar dans un dossier qui n'en manque pas, c'est bien les réquisitions définitives et officielles qui sont attendues. Marianne maintient là encore que les magistrats du parquet ont conclu à un «non lieu technique» pour Dominique de Villepin, considérant que la preuve de sa connaissance de la fausseté des listings n'avait pas été apportée par l'enquête. Hier, on soulignait toutefois que le parquet et le parquet général pourraient au final choisir de ne prononcer qu'un «non lieu partiel», histoire, commente un avocat du dossier de «ne pas totalement déplaire à la principale partie civile du dossier», aujourd'hui président de la République.
Non lieu total ou partiel, analyse technique ou politique, jusqu'au bout l'affaire Clearstream aura mêlé et emmêlé justice et politique pour plonger le dossier dans la plus grande confusion.
Enfin, officiellement le suspense devrait s'interrompre jeudi, la date du 22 mai correspondant au délai de 3 mois dont dispose le parquet à partir de la fin de l'instruction pour rendre son réquisitoire. Mais, là encore, les textes étant suffisamment flous, le procureur pourrait s'octroyer une semaine supplémentaire…
Quant aux juges, nullement tenus par ce réquisitoire, ils peuvent à partir de ce jeudi choisir de renvoyer tous les acteurs de l'affaire Clearstream devant le tribunal correctionnel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire